Ne trouvez vous pas qu’aujourd’hui nous sommes tous noyés par les termes 100 % bio et 100% naturel.
A quand la notice pour acheter un paquet de pâtes me direz-vous.
Pour commencer essayons de connaître la différence entre bio et naturel:
- Le bio : Issu de l’agriculture biologique. C’est un mode de production et de transformation respectueux de l’environnement, du bien-être animal et de la biodiversité, qui apporte des solutions face au changement climatique. Les aliments bio sont produits à partir d’ingrédients cultivés sans produits chimiques de synthèse et sans OGM (organismes génétiquement modifiés). Ils ne contiennent ni exhausteurs de goût, ni colorants, ni arômes chimiques de synthèse. L’utilisation d’additifs est très fortement limitée.
Source Agence Bio
- Le naturel : C’est un produit végétal, minéral ou animal, provenant directement de la production agricole, de la récolte ou de l’exploitation, non transformé ou qui dérive de procédés physiques autorisés listés.
Exemple : extractions par moyens naturels tels que l’eau, l’alcool BIO, la glycérine végétale.
Une précision qui amène immédiatement une nuance : il n’existe quasiment pas dans la nature de substances naturelles que l ’on puisse utiliser telles quelles.
Des procédés de transformation simples mais indispensables (comme le broyage ou la filtration, par exemple) sont donc considérés comme n’affectant pas le caractère naturel.
- D’ origine naturelle : Tout ingrédient naturel transformé suivant des procédés chimiques autorisés listés, non polluants et respectueux de l’environnement.
Quasiment aucun ingrédient naturel non transformé ne peut être employé tel quel. Une fleur, une graine, une écorce de fruit…, doivent être obligatoirement transformés pour que l’on puisse obtenir un extrait, une huile végétale, une huile essentielle.
Source Jerodia
Il existe selon moi plusieurs catégories de personnes:
- Celles qui voient écrit bio donc forcément bon
- Celles qui voient écrit bio mais vigilantes sur les étiquettes
- Celles qui voient écrit bio et qui fuient car trop de bio tue le bio
Aucune de ces catégories de personnes n’ont tort ou raison car je m’aperçois que l’on nous inonde d’informations erronées sur le bio.
Du temps de nos grands parents il n’y avait pas besoin de certification pour savoir si les légumes et autres étaient sincèrement bio soit sans pesticides et autres perturbateurs.
Aujourd’hui, à chaque repas de famille on débat sur sa manière de manger mais rarement sur la traçabilité.
Pour éviter les a priori que pensez-vous de ces solutions ? :
- Apprendre à déchiffrer les labels. Par exemple dans le domaine de la restauration: « le niveau 1 impose de 10 à 20 % de bio au moins et un produit bio et local mensuel et pas d’OGM. Le plus exigeant impose entre autres plus de 50 % de produits bio et au moins dix ingrédients bio et locaux par mois, pas de graisses hydrogénées, des repas cuisinés sur place, des éco-détergents. »
Source Reporterre.net
- Décripter la provenance: car une mandarine venant d’Espagne alors que l’on adhère à une Amap… personnellement je dirais non… donc favorisons le locavorisme (Pratique née à San Francisco. Le principe est de se nourrir d’aliments produits près de chez soi à moins de 50 km )
Source : http://locavores.com
La mienne d’Amap est de bons conseils et offre un accueil chaleureux. On n’y rencontre que des personnes engagées et authentiques. Cependant n’hésitez pas à demander la provenance des produits et pour les personnes soucieuses du traitement des animaux ne pas hésiter à demander si les bêtes sont élevées en plein air et sans cochonneries.
C’est le serpent qui se mort la queue car même si ces derniers n’utilisent pas d’ogm leur conversion au bio serait trop onéreuse pour eux.
Tout cela pour dire que les mentalités changent vite et que la mode du bio est en pleine expansion mais Il faut que ce soit une mode engagée et respectueuse.
Vous me direz:
- C’est cher!!
- Trop bobo !!!
- Les gens des BIOCOOP font toujours la gueule !!!
Comme dirait Cyrille Guibert, le patron d’O’Resto’ bio, au Mée-sur-Seine: « Il faut dédiaboliser le bio !Les gens croient qu’on mange de l’herbe et des algues alors qu’on peut proposer une belle entrecôte, un agneau de lait ou des filets de bars !
Source Le Parisien
J’ai ri car j’avoue avoir eu l’envie de dire au personnel BIOCOOP : « Arrêtez de ne bouffer que des graines et remettez-vous à la viande »
Mea culpa c’est cliché mais avouez c’est un ptit peu vrai qd Mm 🙂
Je ferai bientôt un article d’ailleurs sur les végétariens, les végétariens et les flexitariens.
Ceci étant les prix sont variables et c’est là qu’intervient la loi de l’offre et de la demande.
Lidl a sorti une gamme bio. Je suis une de leur cible car selon le gonflement de mon porte-monnaie cela va m’arranger.
Mais vient également s’ajouter au prix les labels commerce équitable ou cueilli main
C’est un parti pris car on s’engage où on ne s’engage pas.
Un carrefour bio a ouvert en bas de chez moi. Heureusement que je ne mange que rarement de la viande car je serai « ruinée ».
Donc il est vrai que ce n’est pas donné mais il en faut pour tout le monde!
Le Step by Step : L’essentiel est que les mentalités changent et que les personnes fassent du mieux qu’elles peuvent pour se sensibiliser sur l’environnement ou sur le bien-être des animaux.
Et vous, alors ? Bio pas bio ?
Si vous avez des bons plans petites bourses hormis Amap et Lidl je suis toute ouïe.
Pour info:
💡Un tiers des agriculteurs a touché moins de 350 euros par mois en 2015.
💡Sur le site agence bio vous pouvez repérer les labels obligatoires: http://www.agencebio.org/le-controle-des-produits-de-lagriculture-biologique.html
💡Voici la liste des Amap au niveau national : http://www.reseau-amap.org/recherche-amap.php
💡 N’hésitez pas à consulter le Green Lexique pour les mots « vulgaires » du Green Business
0 comments on “Le bio c’est bien mais est-ce vraiment bon ?”
[…] etc, mais il manque beaucoup de conseils et de relations entre les clients. (cf article –> le bio c’est bien mais est ce vraiment bon?) Ce pourquoi certaines personnes sont encore réticentes. Et c’est compréhensible! Pour ces […]
[…] pratiques sont souvent pointées du doigt. Comme je le disais dans un article précédent sur le bio c’est bien mais est ce vraiment bon ? ces régimes deviennent des nouvelles discussions de table en plus du climat politique […]
Rien ne peut être aussi bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne.
[…] Le bio c’est bien mais est-ce vraiment bon ? […]